Résultats de recherche pour “André Stas” 1 à 24 (24)

Je pensai donc je fus : Aphorismes complets 1993-2023

«  Le temps d’apprendre à vivre, on est mort de fatigue.  » «  Jadis, je disais ‘Je vais mourir…

Grenailles errantes

Un sérieux goût de la fête Avec Grenailles errantes, André Stas ne démentira pas la réputation de joyeux iconoclaste, de dilettante in­vétéré et de recolleur de morceaux qu'il…

Bref cætera

On peut rire aux larmes, et de tout, et de rien… mais pour rédiger un traité de savoir-rire, il faut dénicher l’arme et l’avoir bien en main. L’entretenir. Depuis plus de quatre décennies,…

Un second cent de nouvelles pas neuves

C’est trop peu dire que de définir André Stas comme un ‘pataphysicien (n’oublions pas l’apostrophe introductive, aussi indispensable…

Tout est relatif (et tondu)

« Les aphorismes jalonnent la durée. Qui ne les note pas oubliera tout, et surtout l’essentiel de sa vie, qui, en fait, n’est constituée que de vétilles amusantes…

Un second cent de nouvelles pas neuves

C’est trop peu dire que de définir André Stas comme un ‘pataphysicien (n’oublions pas l’apostrophe introductive, aussi indispensable…

Je pensai donc je fus. Aphorismes complets 1993-2023

«  Le temps d’apprendre à vivre, on est mort de fatigue.  » «  Jadis, je disais ‘Je vais mourir…

Ni dieu, ni maître, ni réseau social

Alain Germoz (1920-2013) disait qu’il fallait être courageux pour noter des aphorismes : on ne sait jamais si une trouvaille n’a…

Les phrases du silence

Parmi les genres littéraires ayant l’habitude de se retourner et de pirouetter sur eux-mêmes, de s’auto-commenter, se définir jusqu’à la non-définition,…

L’étrange et folle aventure du grille-pain, de la machine à coudre et des gens qui s’en servent

On peut n’avoir jamais connu l’odeur d’une tranche de pain brûlé noir de chez noir (parce que sur l’antique grille-pain de vos arrière-grands-parents encore utilisé, les tranches ne sautent pas, il faut les retirer à temps), et ignorer le nom de Lautréamont (« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie », citation iconique chérie des surréalistes), et néanmoins, se plonger avec curiosité dans ce livre qui évoque l’archéologie, l’usage et les normes qui régissent une grande partie des objets – et notre vie quotidienne. C’est ce à quoi s’attellent deux historiens et universitaires, Gil Bartholeyns (également romancier, auteur de Deux kilos deux , une enquête sur l’élevage intensif de volailles dans les Hautes-Fagnes, Lattès, 2019) et Manuel Charpy (auteur de Ma vie dans la sape , 2020), dans cet ouvrage qui évoque presque, par ses illustrations de toutes époques et tous genres, un catalogue de la Manufacture des armes et cycles de Saint-Etienne, et par son érudition, un précis de sociologie à travers les siècles et les cultures. (On regrette l’impression sur un papier de qualité médiocre, mais soit.)Au départ, donc, il y a un objet. Sa naissance et son pourquoi, son évolution technique, sa diffusion sociale, son accessibilité, les discours qui l’entourent, sa propension à grignoter de plus en plus de parts de marché (même au 19e siècle), et sa capacité incroyable à être transformé au fil du temps (car il en fera gagner tellement…) en outil indispensable à l’existence de tout être humain digne de ce nom… et en figure lexicale basique de tout étudiant en études commerciales. Objet = bingo.Si à 50 ans la vie est foutue quand on n’a pas sa Rolex au poignet, c’est une chose – ridicule on en convient –, mais qui sous-tend une conception du monde social dont Bourdieu a fait son pain. Si en Afrique, « au temps des colonies », un « indigène » portant une montre cassée montrait par là qu’il refusait « le temps colonial » tout en sachant qu’il y était intégré de force, c’est une autre chose, et pas moins signifiante que la première. Bartholeyns et Charpy, munis d’un bagage encyclopédique (parfois trop) sur une foule d’objets qui ont envahi nos vies et celles de nos ascendants, sont d’une efficacité redoutable, et d’une précision référentielle qu’on aurait du mal à mettre en balance, même si le sujet en lui-même n’est pas neuf.Ainsi, prenons les outils de cuisine et les robots ménagers. Quel domaine enchanteur ! Bien utiles à la maison, appelés souvent dès les années 1950 d’un prénom féminin (pour mieux les distinguer bien sûr), ils vont non seulement permettre d’apprendre à la gent féminine à cuisiner (encore) mieux, mais aussi plus vite, moins cher, et avec moins d’effort, c’est évident. La mère de famille pourra mettre à profit ce temps précieux à veiller davantage sur le bien-être domestique (ah ! l’aménagement décoratif du home  !), sur elle-même et ses atouts beauté. Chance, il y a là aussi des objets pour lui faciliter la vie, et lui permettre de cumuler le rôle de mère exemplaire, avec celui de décoratrice d’intérieur, et d’épouse sexy quand il est temps (encore…) de le paraître. En 1975, la revue féministe Les pétroleuses y répondait sans discutailler : « Arts ménagers, art d’aménager, la double journée ! » Et si l’on se souvient, chez nous et à raison, des ouvrières de la FN en grève dans les années 1960, réclamant « À travail égal, salaire égal » , on n’oubliera pas non plus la variante sans illusion qu’en tira peu d’années après l’un de nos meilleurs auteurs d’aphorismes, André Stas : « À travail égal, galère égale » .L’aspirateur (mécanique et sans électricité, oui, ça a existé), le téléphone, le vélo d’appartement, le rameur, l’interrupteur, la TSF puis la radio, la télévision, la cassette audio, l’ordinateur, l’agenda électronique, l’hygiène (et le plaisir) intime, la cafetière électrique, la machine à café à dosettes, la poêle antiadhésive et la tondeuse à gazon autonome…  N’en jetez plus ? Si, justement. L’obsolescence programmée est là, et les acheteurs compulsifs aussi, que viennent talonner les rétifs de la consommation à outrance. Opposer les Black Friday à la tiny house , voilà l’injonction paradoxale à laquelle la société consumériste et mondialisée nous confronte.Cet ouvrage roboratif et sans complaisance devrait, non pas seulement inquiéter sur notre monde, comme le suggèrent souvent les auteurs, mais au contraire, aider à convaincre qu’il est encore temps d’en changer un peu. Alain Delaunois Grille-pain, machine à coudre ou à laver... Chaque foyer occidental possède une centaine d’appareils ; des objets techniques qu’on utilise sans savoir comment ils fonctionnent. Ce livre propose de les ouvrir et d’explorer la façon dont ils ont bouleversé la vie quotidienne depuis le xix e  siècle, en ville comme à la campagne, en Europe et à travers…

Avec Tom Gutt : Souvenirs et choix de textes

Dans la vie professionnelle, Jean Wallenborn est essentiellement connu comme professeur et chercheur en sciences physique…

Adages

À l’encontre d’une époque où chaque jour apporte à la destruction de la planète et à la crétinisation générale de quoi rivaliser avec le précédent, je mise sur l’intelligence de celles et…

Zadigacités

Les Zadigacités de Patrick Henin-Miris font évidemment référence à Zadig, le conte philosophique, orientaliste et néanmoins satirique, de Voltaire. Lui-même l’avait qualifié, par fausse…

Le Pavillon des Douze

Figure emblématique dans le rayon des documentaires sur l'art, Claude François a plus d'un film à son actif. Depuis Le Palais des Merveilles en 1981 jusqu'au Désordre…

Sornets

En tête des  Sornets , l’opus commun d’André Stas et Éric Dejaeger, le portrait de ces deux farfadets crapoteux, réalisé par Jean-Paul Verstraeten, troisième larron de la fête, donne bien le…

Avec Tom Gutt. Souvenirs et choix de textes

Dans la vie professionnelle, Jean Wallenborn est essentiellement connu comme professeur et chercheur en sciences physique…

Tout Eddy est dit. Écrits 1969-1979

Bien sûr, vous ne connaissez pas Jeanne Rahier, et personne ne pourra vous en faire grief, car la production de cette Serésienne (1896-1981)…